jeudi 29 novembre 2012

Boucher, un métier qui recrute.

Le métier de boucher est à la fois manuel et commercial. Avec des formations, toutes en apprentissage, c'est un emploi assuré, de bons salaires et des possibilités d'ouvrir son commerce ou de partir à l'étranger.

Il est vrai que peu de jeunes rêvent de devenir bouchers. Dommage, car certains peuvent y trouver leur voie et leur bonheur, comme Charlène qui s'ennuyait en BEP secrétariat. Pas faite pour la vie de bureau tout simplement. Un jour, elle voit à la télévision une émission sur la boucherie à l'occasion du salon de l'agriculture. Et c'est le déclic ! "J'ai toujours aimé les métiers de bouche, la cuisine, le contact avec les gens. Et puis le fait qu'il n'y ait pas de chômage dans le secteur m'a attirée". En 2007-2008, la jeune fille entre donc à l'Ecole professionnelle de la boucherie de Paris, pour préparer un CAP boucherie en apprentissage. Pas de problème pour trouver un contrat chez un professionnel : son boucher de quartier, un bon artisan de 58 ans lui ouvre grand les portes de son commerce. Il faut dire que 4 000 postes d'apprentis sont à pourvoir chaque année !

Un métier qui permet de bien gagner sa vie... et de partir à l'étranger

" La formation est très intéressante, raconte Charlène, car on touche vraiment à tout. Il y a l'aspect manuel : on apprend à désosser une carcasse, à préparer les morceaux en laboratoire, à cuisiner, à jouer avec la déco, les fruits, les légumes. Et puis il y a la vente, il faut savoir conseiller le client". Pas le temps de s'ennuyer. Chez le maître d'apprentissage, les journées commencent à 7 heures jusqu'à 13 heures, puis après une sieste bien méritée, le travail reprend de 16 heures à 20 heures. "On travaille beaucoup, c'est sûr mais on a un bon salaire et des primes". Encore un aspect peu connu du métier. Après quelques années d'expérience, un chef boucher peut en effet gagner 3 000 euros net mensuels, et certains patrons vont jusqu'à 6 000 euros. "Et puis, ajoute Charlène, la boucherie traditionnelle française est recherchée dans le monde, et ça recrute pas mal à l'étranger notamment aux Etats-Unis. Le patron qui vous embauche paye le visa et la carte verte, alors pourquoi pas ?"

Des formations toutes en apprentissage

Pour accéder au métier, on peut préparer après la troisième un CAP Boucherie en deux ans, ou bien un BEP Alimentation option boucher. Après le BEP, on peut faire un bac pro Alimentation, spécialité boucherie (en deux ans), et après le CAP un brevet professionnel (BP) de boucher en 2 ans. Bien sûr, le CAP suffit largement pour démarrer le métier. Mais le BP permet d'ouvrir sa propre boucherie.
Enfin, la boucherie (comme d'ailleurs la poissonnerie) cherchent à changer de look et à chasser les idées reçues : plus besoin d'être un garçon costaud pour porter les lourdes carcasses. Le métier s'est modernisé, la viande est livrée et accrochée sur des rails. Idem pour l'hygiène : la propreté doit être irréprochable, la présentation des vendeurs soignée. Cravate, veste et tablier obligatoires.

Boucher, un métier passionnant.


Où se renseigner ?

Article écrit avec le support du site www.reussirmavie.net

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